Depuis 2015, la région de Diffa est devenue le théâtre d’évènements terroristes qui ont mis en rude épreuve la quiétude caractérise jadis cette région. En effet, plusieurs attaques ont été perpétrées sur les populations civils et cela a entrainé d’abord la mort des plusieurs personnes, en suite l’enroulement de grès et de force des jeunes par ses mouvements terroristes et enfin un déplacement massif des populations du milieu rural vers le milieu urbain. Les femmes et les jeunes constituent la frange de la population la plus affectée particulièrement dans les sites des déplacés. En ville particulièrement à Diffa, ils sont accueillis et hébergés dans des maisons en baraque, de fortune ou aucune intimité n’est garantie. Du coup, il s’observe dans et autour de ces taudis de scènes de désolation qui révèle la forte victimisation des femmes et des enfants. Ces scènes sont tellement récurrentes que certains ménages ont dû déménager pour un autre lieu sans hélas aucune garantie de sécurité et de sureté. Les chefs des quartiers, les mairies et les FDS notamment la police et la gendarmerie sont régulièrement saisies pour aider à dénouer telle ou tel problème. En d’autre terme les femmes et les enfants s’adonnent à des activités peu ou pas du tout honorables et qui sont de nature à les exposer à des maladies souvent incurables. Une telle satiation nécessite un examen attentif et une réponse appropriée car, à long terme ce phénomène peut devenir un fléau social aux conséquences socio-sanitaires et humanitaires graves. C’est pourquoi, le MOJEDEC en tant que ONG intervenant dans les domaines des femmes et des jeunes, se proposer de mettre en œuvre le « projet d’appui à l’autonomisation des femmes et jeunes filles victimes de l’insécurité dans la région de Diffa »