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Prévenir les risques de conflits et préserver la paix et la stabilité en République Centrafricaine 🇨🇫 Il est question de créer et animer un espace permanent libre, inclusif et démocratique pour enco…
Prévenir les risques de conflits et préserver la paix et la stabilité en République Centrafricaine 🇨🇫
Il est question de créer et animer un espace permanent libre, inclusif et démocratique pour encourager les échanges constructifs à tous les niveaux de la société Centrafricaine. Regroupant un nombre de 50 personnes par chaque groupe de la société Centrafricaine autour d'une seule table pouvant débattre les questions d'actualité socioprofessionnelles, politiques, educatives et culturelles, nous croyons renforcer le processus de paix et stabilité en République Centrafricaine 🇨🇫 Mais également c'est une stratégie forte pour la lutte contre les désinformations et les discours de haine qui sont aujourd'hui un défi pour la paix et la stabilité en Centrafrique 🇨🇫
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L’objectif général de ce projet est, d’une part, de contribuer au renforcement de la résilience des populations jeunes et adultes face au terrorisme et à l’extrémisme violent dans leurs communautés, …
L’objectif général de ce projet est, d’une part, de contribuer au renforcement de la résilience des populations jeunes et adultes face au terrorisme et à l’extrémisme violent dans leurs communautés, donner aux jeunes des clefs de compréhension mais aussi d’action pour promouvoir l’initiative, l’engagement citoyen et la cohésion sociale. D’autre part, il s’agit de contribuer à l’amélioration des mécanismes endogènes de cohésion sociale et de promotion de la paix des populations et groupes vulnérables des zones frontalières du Togo.

Activités
6.2.1. Ateliers de renforcement des capacités des jeunes sur l’engagement civique, la lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme et les techniques de sensibilisation
6.2.2. Accompagner les jeunes dans la mise en œuvre des activités d’engagement civique
6.2.3. Rencontres d’échange, de renforcement des capacités des institutions locales sur les mécanismes de consolidation de la paix, de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et sur la prévention des risques
6.2.4. Organiser des dialogues inter religieux
6.2.5. Accompagner les ménages les plus vulnérables pour un accès facile aux services sociaux de base
6.2.6. Doter les localités couvertes par le projet d’infrastructures sociales de base
6.2.7. Renforcer les capacités des agriculteurs et agricultrices sur les techniques agro écologiques
6.2.8. Mise en place des plateformes multifonctionnelles de transformation et de vente des produits agricoles pour jeunes et pour adultes
7. Suivi et évaluation
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A. Énoncé du problème : La région de l’Extrême-Nord Cameroun est depuis ces dernières années, la cible des attaques répétées et multiformes de la secte Boko Haram. Ces attaques répétées ont provoqué …
A. Énoncé du problème :
La région de l’Extrême-Nord Cameroun est depuis ces dernières années, la cible des attaques répétées et multiformes de la secte Boko Haram. Ces attaques répétées ont provoqué un déplacement massif et successif des populations des localités frontalières qui ont été obligées de fuir des exactions innommables pour se réfugier un peu plus à l’intérieur. Avec l’arrivée soudaine de ces populations très vulnérables constituées en majorité de femmes et d’enfants, les populations hautes se sentent quelque peu frustrées et il se déclenche très souvent une sorte de compétition pour l’accès aux ressources déjà limitées. Les conditions d’une telle cohabitation sont très souvent entachées de conflictualité qui vient se greffer aux récurrents litiges agropastoraux.
Aussi, le Cameroun enregistre depuis 2019 et ce en marge des dispositions règlementaires, une escalade de discours tribalistes et identitaires aussi bien dans les réseaux sociaux que dans les médias audio-visuels. Par ailleurs, dans les tentatives d’apporter des solutions à ce choc, les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables de certaines communautés sont exclues dans la participation et le rôle fondamental qu’ils doivent jouer dans le renforcement de la cohésion sociale, la prévention/gestion des conflits et la promotion de la paix.
Au vue de ces considérations, il apparait indispensable que des mesures urgentes soient prises pour renforcer la capacité des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables pour leur participation et leur rôle dans le renforcement de la cohésion sociale, la prévention/gestion des conflits et la promotion de la paix dans les communautés cibles.
B. Objectifs du projet :
Les objectifs que poursuit ce projet sont :
1. Consolider le leadership des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables dans nos communautés cibles
2. Développer et lancer une campagne de sensibilisation visant à accroître la participation des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables dans la prévention/gestion des conflits et la promotion de la paix dans nos communautés cibles
3. Organiser des formations pour les femmes, les jeunes et les groupes vulnérables de nos communautés cibles sur la désinformation, le discours de la haine, etc.

C. Activités et résultats du projet :
Activité #1 : Renforcer les capacités de 8 OBC des femmes et des jeunes partenaires dans le domaine du plaidoyer.
Description : Il sera organisé 04 ateliers de formation de 02 jours chacun au bénéfice de nos 8 OBC des femmes et des jeunes partenaires dans le domaine du plaidoyer. L’atelier sera animé par 02 consultants en plaidoyer. Une salle sera louée pour abriter cet atelier. Chaque atelier regroupera 22 personnes et se tiendra au chef-lieu d’arrondissement de la communauté. Cette formation est importante dans l’atteinte de l’objectif 1, afin de valoriser le leadership des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables dans la Région. Il sera également question d’élaborer un plan de plaidoyer conjoint signé par les différentes parties prenantes. Les méthodologies utilisées sont : les exposés magistraux et surtout les travaux en groupe.
Résultats escomptés : Au terme de cette activité, nous escomptons que tous les 08 OBC partenaires soient capables de monter des plans de plaidoyers en faveur du leadership des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables dans la Région. Un plan de plaidoyer sera élaboré au terme de l’atelier afin de soumettre aux autorités.
Activité # 2 : Titre de l’activité : Descente de plaidoyer auprès des autorités locales
Description : Deux descentes auprès des autorités seront organisées à l’effet de présenter le plan de plaidoyer de nos OBC partenaires. Chacune des descentes comprendra 06 personnes. Les 04 responsables des OBC et 02 staffs de l’équipe du projet.
Résultats escomptés : plan de plaidoyer en faveur du leadership des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables transmis et acceptés par les autorités locales.
Activité # 3 : Titre de l’activité : Collecte des données
Description : Il sera organisé deux descentes dans chacune de nos deux communautés à l’effet de faire l’étude de base line et l’identification des OBC partenaires.
Résultats escomptés : Données collectées disponibles et exploitables, OBC partenaires identifiées
Activité # 4 : Titre de l’activité : Organiser un atelier de formation pour édifier les organisations dirigées par les femmes et les jeunes sur la désinformation et le discours de la haine.
Description : Il sera organisé 04 ateliers de formation d’un jour chacun au bénéfice de nos 8 OBC des femmes et des jeunes partenaires sur la désinformation et le discours de la haine. Chaque atelier regroupera 22 personnes et se tiendra au chef-lieu d’arrondissement de chacune des deux communautés.
Résultats escomptés : Au terme de cette activité, nous escomptons que tous les 08 OBC partenaires intègrent les dangers de la désinformation et du discours de la haine. Ils seront à mesures de sensibiliser leurs communautés sur les méfaits de la désinformation et du discours de la haine. Un code de conduite sera élaboré et publié dans les communautés.
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Ce projet vise à apporter du réconfort et une assistance sociale aux victimes directes ou indirectes des conflits sociaux dans certaines communautés transfrontalières des Arrondissements de Rey-Bouba …
Ce projet vise à apporter du réconfort et une assistance sociale aux victimes directes ou indirectes des conflits sociaux dans certaines communautés transfrontalières des Arrondissements de Rey-Bouba et Madingring
Zone d’intervention : Cameroun- Région du Nord ; Département du Mayo-Rey- Arrondissements de Rey-Bouba et Madingring
Depuis belle lurette et plus particulièrement ces Cinq dernières années environs, le Département du Mayo- Rey dans sa partie EST c’est à dire l’Arrondissement de Touboro et certaines localités dans les Arrondissements de Rey-Bouba et Madingring est le théâtre des conflits intercommunautaires, agropastoraux et ces derniers temps il ne se passe pas un mois que l’on assiste à desséries de prises d’otages avec demande de rançon à ne point finir. Entre 2015 et 2018, les rançons collectées ont atteint un montant estimé à deux milliards (ISS Africa.org : Le Nord Cameroun à l’épreuve des enlèvements contre rançon). Cette situation a mobilisé un certain nombre d’acteurs dans la chaine de gouvernance, des autorités administratives, des élus locaux, des Forces de défenses et de sécurités, pour initier des interventions de coup de poing enfin d’endiguer ce phénomène. Ces actions aussi multiples qu’elles soient ont apportées des réponsessignificatives dans la restauration de la Paix et le maintien de la cohésion sociale dans les Communautés. Dans cette vague d’actions visant à restaurer la paix et le vivre ensemble, les Organisations de la Société Civile ne sont pas en marge de ces actions. Qu’elles soient locales ou internationales, au quotidien, l’on note le Courage et la volonté de ces organismes à œuvrer pour un retour au calme dans ces localités qui sont devenues des foyers des tensions mettant en périls la perte des vies humaines et même des ressourcesmatérielles et financières. Les rapports de terrains des organismes internationaux en présence de ces différents conflits dans cette partie de la région Nord font état des violations des droits humains, des violences perpétrées sur les femmes, et pire encore ces violences laissent au passage des familles endeuillées (les femmes veuves et des orphelins). Dans le Mayo-Rey, à l’état actuel, l’Arrondissement de Touboro apparait comme étant l’un des foyers de tensions où se déroulent plusieurs actes de violences. Si ce n’est pas les conflits entre des acteurs politiques antagonistes, c’est souvent les conflits agropastoraux qui ne finissent jamais, parfois c’est les phénomènes des prises d’otages avec demande de rançons pour ne citer que ceux-là.
Pendant l’année 2023, ( le 02 septembre exactement) qui vient de s’achever l’opinion nationale et internationale a été témoin des exactions des bandits de grands chemins, ceux qu’on appelait dans le temps les coupeurs de routes, ces malfrats ont kidnappés quatre personnels travaillant pour le Programme « Forêtenvironnement » y compris celui de la GIZ dans la zone de Madinring (lieudit Mayo Djarendi) et se sont faufilés dans lesartères du Parc National de Bouba NDJIDDA dont les ramifications longent l’Arrondissement de Rey-Bouba. Tous ces trois Arrondissements partagent les frontières avec les pays voisins à Savoir le TCHAD, la RCA. Il est important de rappeler pour la bonne gouverne que dans ces pays voisins se sont succédés des crises politiques et dont les conséquences sont entre autres : la naissance des groupes rebelles qui pour leurs survie, font des incursions dans les localités transfrontalières situées dans la partie Camerounaise (villages des Arrondissements de Madinring et Rey-Bouba). Les situationsgéographiques et économiques de ces deux arrondissements se présentent ainsi.
L’Arrondissement de Rey-Bouba est situé dans la Region du Nord Cameroun, département du Mayo-Rey. Il partage ses limites avec le Tchad à l’EST, l’Arrondissement de Lagdo à L’Ouest, l’Arrondissement de Madinrigrin et l’Arrondissement de Tchollire au Sud et l’Arrondissement de Bibemi au Nord. Sa population est de 100 000 habitants avec unesuperficie de 8000km2(PCD, Commune de Rey-Bouba).
L’Arrondissement de Madinring couvre une superficie de 3490Km2. Il est limité au Nord et à l’Ouest par le Parc National de Bouba Ndjidda ; à l’EST par le TCHAD ; au Sud par L’Arrondissement de Rey-Bouba. Sa population est estimée à 57347 km2. (PCD Commune Madinring)
Au plan économique, la fertilité du sol favorise l’essor de l’agriculture, de l’élevage et du commerce attirant ainsi ces malfrats. Ajouter à cela, il ya aussi l’exercice des fonctions des agents de développement et humanitaires qui motive la capacité à répondre à leur demande de rançon.

Pour illustration, vers la fin de l’année 2023, un groupe de commerçants sortant de Rey-Bouba pour le marché de Madingring a été pris en embuscade. D’aucuns ont été relâchés et d’autres ne sont plus revenus car ils ont été tués laissant au passage des femmes veuves et des orphelins. Ces genres d’exemples sont légions.
Face à ce phénomène, plusieursfamilles et surtout les femmes vivent dans un mutisme latent. D’autres vivent dans le choc moral, sans une assistance psychosociale. A ce rythme, la paix tant recherchée constituera un luxe pour certaines communautés vivant aux frontières des pays voisins. Il serait donc nécessaire voir capital que des actions visant à faire restaurer la Paix et la cohésion sociale ne puissent pas seulement se limiter dans le seul Arrondissement de Touboro, mais également d’autres arrondissements (REY-BOUBA et MADINRING) transfrontaliers.
I- JUSTIFICATION DU PROJET
1- Contexte
Le présent projet intitulé « Projet de Promotion de Paix et d’Assistance Psychosociale dans les communautés transfrontalières des Arrondissements de Rey-Bouba et de Madingring » s’inscrit dans le prolongement des activités de maintien de Paix et de la cohésion sociale et surtout la mise en pratique de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de L’ONU ; dans le Cadre de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité au Cameroun. Il vise en d’autre terme à faire dérouler sur le plan local l’un des axes Majeurs de la résolution 1325 qui concerne « L’amélioration du Leadership et la Participation des Femmes dans les Processus de prévention et de la gestion des situations de Conflit et de Post Conflit ; de Construction de la Paix et de la Cohésion sociale ».

Il apparait clair qu’à l’état actuel du contexte social qui prévaut dans le département du Mayo-Rey avec les phénomènes de prises d’otages répétées, des violences intercommunautaires, des conflits agropastoraux qui ne cessent pas ; au regard des calendriers politiques à venir et compte tenu du climat sociopolitique des pays voisins avec le Cameroun ; soucieux de préserver et/ou de restaurer la Paix et la cohésion dans cette partie du pays, il n’y ait aucun doute que ce projet apporte une substance significative dans les actions visant à promouvoir la Paix et la cohésion sociale dans le Mayo-Rey.




2 Problème à résoudre
Ce Projet vise à intensifier la promotion de la Paix et aussi apporter une assistance sociale/psychosociale aux victimes directes et indirectes des conflits transfrontaliers en particuliers les couches vulnérables (femmes et filles). Il permettra aussi de lutter contre les violences basées sur le Genre(VBG), en faisant des Femmes des actrices principales de construction de Paix et de cohésion sociale.
3 Cadre d’intervention
En se fondant sur le Guide d’appropriation et de mise en Œuvre au niveau local de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, des résolutions connexes à l’intention des Femmes médiatrices de Paix d’une part et en se basant sur les éléments du document Cadre National de mise en œuvre de la résolution au Cameroun ,relativement au dispositif institutionnel d’autre part, il est noté deux catégories d’acteurs majeurs du déploiement de la résolution au plan local. Il s’agit des acteurs étatiques et non étatiques. Au rang des acteurs non étatiques se trouvent : Les Leaders religieux, les Conseils de Famille, les Comités de Gestion de Crise /Cellules de crise ; les Leaders traditionnels et autres notabilités locales ; les comités de vigilance ; les ONG et Associations de Promotion des droits humains et notamment de la Paix.
C’est donc à ce niveau que l’Association Citoyenne Intègre (ACI) en synergie avec le REACOPDE (Réseau des Acteurs Œuvrant pour le développement) ont mutualisés leurs idées et ressources pour initier ce projet.


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L’objectif général de ce projet est, d’une part, de contribuer au renforcement de la résilience des populations jeunes et adultes face au terrorisme et à l’extrémisme violent dans leurs communautés, …
L’objectif général de ce projet est, d’une part, de contribuer au renforcement de la résilience des populations jeunes et adultes face au terrorisme et à l’extrémisme violent dans leurs communautés, donner aux jeunes des clefs de compréhension mais aussi d’action pour promouvoir l’initiative, l’engagement citoyen et la cohésion sociale. D’autre part, il s’agit de contribuer à l’amélioration des mécanismes endogènes de cohésion sociale et de promotion de la paix des populations et groupes vulnérables des zones frontalières du Togo.
Spécifiquement
• Renforcer les capacités des institutions locales, des autorités locales, leaders communautaires et des organisations de jeunes de 7 localités des zonnes frontalières du Togo courtes par le projet à assurer la cohésion sociale et la réduction des risques d’extrémisme violent
• Améliorer l’accès des ménages et groupes vulnérables de 7 localités couvertes par le projet aux services sociaux de bases y compris l’accès aux soins de santé de qualité
• Renforcer la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations agricoles à travers les moyens d’existence locaux

ACTIVITES
I. ACTIVITE GENERALES
1. VISIBILITE DE L'ACTION
- Production des banderoles, kakémonos et T-shirts, émission radio et reportage télé
Il s’agira pour cette activité de produire tout support permettant la visibilité du projet et des partenaires techniques et financiers. Il s’agira entre autre : la confection des banderoles, de kakémonos, de t-shirts. Au total 3000 t-shirts seront confectionnés, 3 kakemonos, 3 banderoles

2. Rencontres d'appropriation avec les aautorités locales
L’un des facteurs de réussite d’un projet est l’adhésion des leaders communautaires au projet. Il s’agira pour cette activité d’échanger avec les autorités locales et leaders communautaires des localités couvertes par le projet, leur expliquer le projet dans le but d’obtenir leur adhésion au projet. Les objectifs, les résultats, les activités à réaliser, la méthodologie à utiliser seront présentés aux autorités locales. Cette activité se fera dans chacune des localités concernées par le projet et touchera 30 autorités locales et leaders communautaires. Notamment : les maires, les conseillers municipaux, les chefs traditionnels, les CVD, les CDQ, les leaders religieux, les responsables des organisations de jeunes et de femmes.

II. activitén1 Objectif1:
1. Ateliers de renforcement des capacités des jeunes sur l’engagement civique, la lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme et les techniques de sensibilisation

L’un des principaux défis à relever dans les localités couvertes par le projet et l’engagement civique des jeunes. Il s’agira pour cette activité de renforcer les capacités des jeunes de chacune des localités couvertes sur les principes de l’engagement civique, la citoyenneté. Leur donner des clefs pour la prise d’initiatives citoyenne, leur faire comprendre le but et l’importance de la participation de la jeunesse. En suite leur donner les informations sur l’extrémisme violent, le terrorisme et comment lutter contre ces fléaux. L’objectif de cette activité est de préparer les jeunes membres d’organisations de jeunes à développer une résilience face à la pénétration de l’extrémisme violent et du terrorisme dans leurs communautés respectives. Après les séances de renforcement de capacités, ils seront amenés à réaliser des activités de sensibilisation dans le but d’atteindre d’autres jeunes dans chacune de leur communauté. Cet atelier se fera sur une durée de 3 jours par localités.

Activité2 objectif 1: Rencontres d’échange, de renforcement des capacités des institutions locales sur les mécanismes de consolidation de la paix, de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et sur la prévention des risques
Il s’agira pour cette activité de renforcer les capacités des institutions locales existantes sur les mécanismes de consolidation de la paix, la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent, et la prévention des risques. Il sera également question de revisiter les mécanismes locaux existants et les renforcer. Sont concernés par cette activité les maries, la chefferie traditionnelle, les leaders religieux, les forces de l’ordre et de sécurité des localités couvertes par le projet. Pour ce faire, un diagnostic des mécanismes endogènes de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent sera fait par un consultant. L’objectif de cette activité est de fournir des outils nécessaires aux institutions locales pour une lutte efficace contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui font leur avancée dans notre pays et de faire en sorte que les localités frontalières ne deviennent pas des foyers propices à la pénétration des terroristes et donc développer une résilience. Après les rencontres de formations, les institutions et mécanismes locaux existants seront dotés du matériel nécessaire pour leur travail. Cette activité se fera dans chacune des localités couvertes par le projet. Ils seront invités à travailler en collaboration avec les organisations de jeunes existantes dans le cadre de la mise en œuvre des actions de prévention et de lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et la prévention des risques.


Activité 3 Objectif 1: Accompagnement des jeunes dans la mise en œuvre des activités d’engagement civique

Après le renforcement de capacités des jeunes, ils seront accompagnés dans la mise en œuvre des activités citoyennes notamment la réalisation des sensibilisations de leur pairs sur les questions du vivre ensemble, la cohésion sociale, la tolérance et comment développer une résilience face à l’extrémisme violent et au terrorisme. L’objectif de cette activité est de revaloriser le rôle de la jeunesse dans ces communautés, de les impliquer dans les actions de lutte contre le terrorisme et de consolidation de la paix et de faire d’eux des acteurs qui participent au développement de leurs localités respectives

Activité 4: objectif 1: Organisation des dialogues inter religieux

Etant donné que dans certaines des localités couvertes par le projet, la question religieuse, culturelle et ethnique est source de conflits et de violence et donc fragilise la cohésion sociale et rend les communautés fertiles à la pénétration des groupes extrémistes et conduit parfois au radicalisme, Il s’agira pour cette activité d’échanger avec les différents groupes à travers un dialogue dans le but de contribuer au changement de mentalité dans ces localités et au renforcement de la cohésion sociale pour le développement de la résilience face à l’extrémisme violent et au terrorisme. Les questions qui seront abordées tourneront autour du vivre ensemble, de la cohésion sociale et la tolérance. Ces dialogues se dérouleront dans chacune des localités couvertes par le projet. Ils seront organisés avec le concours des institutions locales. Ils seront organisés par semestre à partir de la deuxième année de mise en œuvre du projet. Au total 21 dialogues seront organisés à raison de 1 dialogue par année dans chaque localité.

Objectif 2: Activité 1:
Accompagnementdles ménages les plus vulnérables pour un accès facile aux services sociaux de base
L’un des facteurs qui fragilise la résilience des communautés face au terrorisme et l’extrémisme violent et qui bloquent leur participation à la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans leurs communauté est la pauvreté. Il s’agira alors pour cette activité d’identifier les familles/ménages les plus vulnérables, renforcer leur capacité en mise en œuvre d’activité génératrice de revenu et leur doter de moyens financier pour leur mise en œuvre. Il s’agira également d’accompagner leurs enfants à se maintenir à l’école, à bénéficier des soins de santé d’une part et d’autre part à les aider à s’insérer professionnellement. La formation se fera sur 2 jours dans chaque localité couverte par le projet et couvrira 3 groupes de 25 familles dans chaque localité.


Activité 2 objectif 2:
Dotation des localités couvertes par le projet d’infrastructures sociales de base

Les infrastructures sociales de base constituent un levier important de lutte contre l’avancée du terrorisme dans une communauté. Le plus souvent en Afrique de l’Ouest, les communautés qui souffrent du manque d’infrastructures sociales de base sont les plus exposées à la pénétration des terroriste et plus fertiles à l’extrémisme violent. Il s’agira pour cette activité de doter les localités couvertes par ce projet d’infrastructures sociales de base telles que : l’eau potable, la construction ou rénovation des édifices scolaires, des cases de santé, des centres sociaux éducatifs pour jeunes. Ainsi, deux infrastructures sociales de base seront faites dans chaque localité couverte par le projet.

Activité 1 Objectif 3:
Renforcement des capacités des agriculteurs et agricultrices sur les techniques agro écologiques

Les localités couvertes par le projet sont des localités essentiellement agricoles. Alors, renforcer leur résilience face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle contribuerait à renforcer leur résilience face à l’extrémisme violent, au terrorisme et à consolider la paix et la cohésion sociale. Il s’agira pour cette activité d’une part d’identifier les femmes agricultrices et les hommes agriculteurs, leur renforcer les capacités pour une meilleure production en quantité et en qualité. Ces formations se feront en langue et animées par des consultants dans chaque localités. 3 séances de formations de 2 jours chacune avec différents groupes (bénéficiaires) seront organisées dans chaque localité dans le but de toucher le maximum de la population jeune, femmes et adultes.


Activité 2 objectif 3:
Mise en place des plateformes multifonctionnelles de transformation et de vente des produits agricoles pour jeunes et pour adultes

Après les séances de renforcement de capacités, il sera mis en place des plateformes multifonctionnelles de transformation et de vente des produits agricoles des bénéficiaires. Ces plateformes permettront aux bénéficiaires de pouvoir transformer l’excédent de leur production et le vendre. Il faut dire que les bénéficiaires seront réunis en coopératives. Une plateforme multifonctionnelle sera installée dans chacune des localités couvertes par le projet selon les spécialités et atouts économique de chaque localité. Ces plateformes seront équipées de matériel nécessaire pour leur fonctionnement.

Activité de Suivi et évaluation
Un suivi régulier sera fait de la mise en œuvre des activités prévues par u e équipe de suivi –évaluation qui sera mise en place à cet effet. L’objectif est de s’assurer du bon déroulement des activités selon le calendrier proposé et de réajuster si possible compte tenu de l’éventuelle tournure de la réalité sur le terrain. Cette équipe fournira un rapport chaque six mois sur l’état d’avancement du projet.
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